Une journaliste d'une radio Lyonnaise porte plaine contre Tariq Ramadan. Elle l'accuse de viol en réunion.
Une journaliste radio donne l'estocade à Tariq Ramadan en déposant une plainte pour viol en réunion. Elle dénonce des faits qui auraient été commis en 2014 à l'hôtel Sofitel de Lyon.
13 novembre 2019 à 13h14 par Hanan Zahouani
À l’heure où la défense virtuelle de Tariq Ramadan continue à se mettre en branle sur les réseaux sociaux avec la parution de ce nouvel article Tariq Ramadan : le coupable idéal des médias ?, Europe 1 et le Journal du Dimanche nous révèle l’existence d’une plainte déposée par une femme d’une cinquantaine d’années. Me Emmanuel Marsigny, a confirmé dimanche à l’AFP l’existence de cette plainte, en se refusant à tout commentaire.
L'identité de la plaignante est toujours inconnue. Cette journaliste au moment des faits, affirme avoir été victime d’un viol en réunion commis par Tariq Ramadan avec « une personne de son staff » le 23 mai 2014 au sein de sa chambre de l’hôtel Sofitel de Lyon lors d’une réunion pour une interview.
“C’est allé très vite, c’était d’une violence inouïe”, a déclaré à la justice la plaignante.
Elle allonge l’estocade en affirmant avoir été menacée par les hommes de Tariq Ramadan le 29 janvier 2019. Dans sa plainte, la femme dit avoir été contactée par Tariq Ramadan via la messagerie instantanée Messenger le 28 janvier 2019. Ce dernier voulait lui faire une “proposition”, “sur le plan professionnel”. Elle n’aurait pas répondu à ce message. Le lendemain, elle aurait reçu la visite de deux hommes et a affirmé :
“Ils m’ont dit que Tariq Ramadan avait essayé de me joindre […] et si j’avais les idées mal intentionnées ils pouvaient arranger ça”
Quelques heures avant la diffusion de cette nouvelle accusation portant à 4 le nombre de plaintes en France et en Suisse contre Tariq Ramadan, sa fille Maryam Ramadan rappelle à sa communauté twitter :
Dans cette corrida médiatique, la sentence finale sera apportée par la justice à l’issue des différents procès juridiques. L’arène des défenseurs de la liberté à une couverture médiatique équitable et de la présomption d'innocence, quant à elle, semble s’essouffler devant tant d’accusations.
Cette nouvelle procédure a conduit le parquet de Paris à délivrer le 26 juillet un réquisitoire supplétif dans l’enquête visant Tariq Ramadan pour « viol en réunion » et « menaces ou actes d’intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte ou à se rétracter », confirme le Nouvel Observateur.
Cependant, plusieurs questions s'imposent à nous, pourquoi cette présumée victime fait-elle son apparition aussi tardivement dans le dossier Tariq Ramadan ? Pourquoi certains médias relancent l'affaire Ramadan en cette rentrée 2019 ? Pourquoi garde-t-on l'anonymat de cette journaliste d'une radio locale Lyonnaise ? Et pourquoi ne révéle-t-on pas l'identité du présumé complice de Tariq Ramadan ?
Hanan Zahouani, Animatrice Parler Femmes -