Coronavirus : l'Iran foudroyé par le Covid-19, selon une étude, le nombre de morts pourrait se compter en millions

L'Iran fait face à une véritable hécatombe. Une étude iranienne suggère que 3,5 millions de personnes pourraient mourir de coronavirus dans le pays

19 mars 2020 à 1h25 par La rédaction avec AA

FRANCE MAGHREB 2
Le nombre de morts par le coronavirus est l'un des plus élevés dans le monde
Crédit : Google images

Environ 3,5 millions de personnes pourraient mourir en Iran des suites du coronavirus, si les mesures de quarantaine ne sont pas effectivement appliquées, a averti mercredi une étude iranienne.

L'étude d'un comité scientifique de la prestigieuse université de technologie Sharif, de Téhéran, a proposé trois scénarios concernant l'épidémie de Covid-19 en République islamique, selon le site d’information iranien Tinn.

Il a suggéré que si les mesures de quarantaine sont pleinement mises en œuvre et que les gens suivent les consignes des autorités, l'Iran verra 120 000 cas d’infections et 12 000 décès d’ici au début d'avril, lorsque l'épidémie atteindra son apogée, selon le meilleur scénario dans lequel 80% des gens sont isolés les uns des autres.

Si 50% seulement sont isolés les uns des autres, l'Iran verra 300 000 cas d’infections et 110 000 décès d'ici la fin avril, selon l'étude.

Il a toutefois averti que si les gens ne suivaient pas les consignes, l'épidémie atteindrait son maximum fin mai, le pays enregistrant environ 4 millions de cas de coronavirus et environ 3,5 millions de décès.

Jusqu'à présent, les autorités iraniennes ont enregistré 988 décès dus au nouveau coronavirus.

Le ministère iranien de la Santé a déclaré que 135 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures avec 1 178 nouvelles infections, ce qui porte le nombre total de cas confirmés à 16 169.

Dans le monde, sur plus de 199 000 cas confirmés, le nombre de décès dépasse maintenant 7 900, tandis que plus de 82 500 patients se sont rétablis, selon Worldometer.

L'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que l'Europe était le nouvel épicentre du virus, qui est apparu pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre dernier.