Castaner accuse Mélenchon de «ne pas aimer» la justice
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a déclaré, jeudi, lors d'une allocution depuis les Invalides à Paris, que le leader d'extrême gauche Jean-Luc Mélenchon «n'aime pas la justice», lors d'un discours retransmis à la télévision française.
14 février 2019 à 13h20 par Anadolu Agency
Crédit : Twitter/Christophe Castaner
Ces accusations interviennent après la publication par le député La France Insoumise (LFI) d’un post sur son compte Twitter dans lequel il critique la condamnation de Christophe Dettinger à 12 mois de prison ferme pour avoir exercé des violences sur des gendarmes durant une manifestation de « gilets jaunes » début janvier.
«Qu'un leader politique, élu marseillais par ailleurs, ose parler hier soir de justice de classe, qualifiant la police d'éborgneurs et de barbouzes, montre bien qu'au fond il n'aime pas la justice», a déclaré Christophe Castaner à l’attention de Mélenchon.
Cette allocution, retransmise sur la chaîne d’information en continu BFMTV, a été prononcée à l’occasion de la remise d’une cagnotte d’un montant de plus de 1,4 millions d’euros à l’initiative du président de la région Paca (Sud-est), Renaud Muselier, et à destination des forces de l’ordre.
Cette collecte de fonds avaient été lancée en janvier par l’élu régional pour venir en aide aux policiers et gendarmes blessés durant les manifestations de gilets jaunes.
L’initiative était venue contrer une cagnotte antérieure, ouverte par la famille du boxeur Christophe Dettinger et qui visait à le soutenir, alors qu’il avait été placé en détention pour avoir agressé deux gendarmes à Paris le 5 janvier, en marge de là manifestations des « gilets jaunes ».
Pour ces faits, l’homme a été condamné, mercredi soir, à une peine de 30 mois de prison dont 12 fermes, avec un régime de semi-liberté, selon la chaîne d’informations LCI.
Quelques minutes après l’énoncé du verdict, Jean-Luc Mélenchon a écrit sur son compte twitter : « deux ans fermes pour Christophe Dettinger, le boxeur. Le procureur au nom de Nicole Belloubet a exigé trois ans ! Justice de classe. Mais les éborgneurs et les barbouzes sont en liberté ».
Le terme « éborgneurs » fait références aux forces de l’ordre qui ont blessé des manifestants en les visant avec des flashballs.
Selon le bilan officiel effectué par le documentariste David Dufresne, ils sont désormais 20 « gilets jaunes » à avoir perdu l’usage d’un œil en marge de la mobilisation du mouvement.
«Qu'un leader politique, élu marseillais par ailleurs, ose parler hier soir de justice de classe, qualifiant la police d'éborgneurs et de barbouzes, montre bien qu'au fond il n'aime pas la justice», a déclaré Christophe Castaner à l’attention de Mélenchon.
Cette allocution, retransmise sur la chaîne d’information en continu BFMTV, a été prononcée à l’occasion de la remise d’une cagnotte d’un montant de plus de 1,4 millions d’euros à l’initiative du président de la région Paca (Sud-est), Renaud Muselier, et à destination des forces de l’ordre.
Cette collecte de fonds avaient été lancée en janvier par l’élu régional pour venir en aide aux policiers et gendarmes blessés durant les manifestations de gilets jaunes.
L’initiative était venue contrer une cagnotte antérieure, ouverte par la famille du boxeur Christophe Dettinger et qui visait à le soutenir, alors qu’il avait été placé en détention pour avoir agressé deux gendarmes à Paris le 5 janvier, en marge de là manifestations des « gilets jaunes ».
Pour ces faits, l’homme a été condamné, mercredi soir, à une peine de 30 mois de prison dont 12 fermes, avec un régime de semi-liberté, selon la chaîne d’informations LCI.
Quelques minutes après l’énoncé du verdict, Jean-Luc Mélenchon a écrit sur son compte twitter : « deux ans fermes pour Christophe Dettinger, le boxeur. Le procureur au nom de Nicole Belloubet a exigé trois ans ! Justice de classe. Mais les éborgneurs et les barbouzes sont en liberté ».
Le terme « éborgneurs » fait références aux forces de l’ordre qui ont blessé des manifestants en les visant avec des flashballs.
Selon le bilan officiel effectué par le documentariste David Dufresne, ils sont désormais 20 « gilets jaunes » à avoir perdu l’usage d’un œil en marge de la mobilisation du mouvement.