La Francophonie entre Bourguiba et Senghor

Cette conférence, présentée par Sami Hochlaf, enseignant chercheur, et modérée par Ferid Memmich, ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l’OIF, offre une occasion de revisiter l'héritage de la coopération entre les Présidents Bourguiba et Senghor lors d’une rencontre emblématique qui a eu lieu en 1966.

Cette rencontre d’état a posé les bases d'une coopération fructueuse au sein de la francophonie, marquant le début d'une série d'initiatives visant à promouvoir la langue française et les valeurs francophones à travers le monde.

Leurs discussions ont ouvert la voie à une collaboration étroite entre les pays francophones, mettant en lumière l'importance de la langue française comme un vecteur de compréhension et de solidarité entre les nations.

Au fil des décennies, cette coopération s'est manifestée à travers diverses initiatives, telles que les échanges culturels et les accords de coopération éducative. Programmes qui ont contribué à renforcer les liens entre les pays francophones et à promouvoir la langue française comme un outil de communication internationale, un outil de travail et un instrument de paix entre les nations dans la période post coloniale.

La conférence du 13 avril est sans aucun doute le fruit de l’héritage Bourguiba et Senghor, elle offre ainsi aux participants l'opportunité d'explorer les défis et les opportunités actuels au sein de la francophonie, tout en réfléchissant à l'importance de la langue française et de la diversité culturelle dans le monde d'aujourd'hui.

"La francophonie représente en Afrique une réalité, non seulement parce qu'elle met en contact pour élever les pays où le français est une langue officielle et ceux où elle est une langue de travail, mais parce qu'elle rend les uns et les autres participants à un même univers culturel, parce qu'elle rend les uns et les autres à même de découvrir, même au-delà de la langue, ce qui les unit." Habib Bourguiba

« La Francophonie, c’est l’usage de la langue française comme instrument de symbiose, par-delà nos propres langues nationales ou régionales, pour le renforcement de notre coopération culturelle et technique, malgré nos différentes civilisations. » Léopold Senghor