Non, l’Arabie Saoudite ne tolère toujours pas les non-jeûneurs

Depuis mercredi sur les réseaux sociaux, circule une rumeur selon laquelle le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane aurait émis, peu avant le mois de Ramadan, une consigne en direction du ministère de l'intérieur, réclamant que les non-jeûneurs ne soient plus inquiétés au sein du royaume.

9 mai 2019 à 17h06 par Feiza Ben Mohamed

Une information étonnante dans le pays ultra-conservateur où les droits humains ne sont que très rarement respectés.


Diffusée sur les Facebook, la circulaire indique que la décision aurait été prise « par respect des droits de l’homme que dieu nous demande également de respecter ».


Jeudi matin, des compte Twitter d’officiels saoudiens ont démenti cette rumeur infondée.


Parallèlement à cette fake news, persiste en Tunisie, un débat sur le même sujet.


Le parti Ennahda, plaide pour le maintien d’un article de loi, daté de 1981 et qui interdit formellement l’ouverture des restaurants et des cafés pendant la période du jeûne.


Si pour l’heure, des commerces bravent pourtant l’interdit, nul ne saurait dire avec certitude s’ils vont être sanctionnés ultérieurement ou si les forces ont prévu d’intervenir dans les jours qui suivent.


Pour Nourredine Bhiri, membre d’Ennahda, l’ouverture de restaurants est « un manque de respect pour ceux qui font ramadan ».