La France et la Nouvelle-Zélande lancent « l’appel de Christchurch »

L'Elysée a annoncé mercredi la signature de « l'appel de Christchurch », co-signé avec la Nouvelle-Zélande et rallié par vingt-six nations au total pour lutter contre la diffusion de contenus terroristes ou violents.

15 mai 2019 à 18h27 par Feiza Ben Mohamed

Cet appel intervient en échos au double attentat de Christchurch qui avait coûté la vie à 49 personnes qui priaient dans deux mosquées de la ville.


L’auteur de ce passage a l’acte islamophobe avait filmé son massacre et l’avait diffusé en direct sur son compte Facebook.


Le réseau social avait mis dix-sept minutes à censurer la vidéo. Un délai bien trop long qui avait permis à d’autres internautes de le rediffuser sur des plateformes vidéos comme YouTube, générant plusieurs millions de vues.


Dans cet appel, les États signataires souhaitent « développer des outils pour prévenir le téléchargement de contenus terroristes et extrémistes violents ».


En partenariat avec les réseaux sociaux, ils veulent « améliorer la transparence dans la détection et le retrait de contenus » et « veiller à ce que les algorithmes conçus et utilisés par les entreprises n'orientent pas les utilisateurs vers des contenus extrémistes violents, afin d'en réduire la viralité ».


Facebook, Google, YouTube, Twitter, Microsoft et Amazon annonceront, en vertu de « l’appel de Christchurch », des mesures dans les prochaines semaines.


Parmi les pays ayant adopté le texte, figurent la France et la Nouvelle-Zélande en tant qu’initiateurs, mais également le Japon, l’Allemagne ou encore la Jordanie.