Conférence "Islam au XXIème siècle" à Paris les 26/27 février

Les conférences se tiendront donc sur deux jours à L'UNESCO.

"La première conférence a l’ambition d’initier une nouvelle démarche pour aborder le fait islamique, en donnant la parole à des musulmans engagés dans la gestion et la réforme de leur propre religion au sein de leurs pays ou communautés" expliquent les organisateurs sur leur site internet.

L'initiative a pour volonté affichée de "rendre les problèmes de l’Islam compréhensibles aux non musulmans, et à montrer aux musulmans que leurs problèmes sont aussi les problèmes des autres religions".

Parmi les participants figurent un certain nombre de grands noms connus du monde musulman à l'image de l'islamologue Ghaleb Bencheikh, récemment nommé à la tête de la Fondation de l'Islam de France ou encore le franco-marocain Rachid Benzine, lui aussi islamologue.

D'autres intervenants moins prestigieux et controversés apparaissent également sur le programme de l'évènement.

Ainsi, Hakim El Karoui, auteur du très contesté rapport "la fabrique de l'islamisme", publié en septembre 2018, participera lui aussi aux débats. Il sera aux côtés de Nadia Remadna, fondatrice de la "Brigade des mères" et elle aussi sujette à de nombreuses polémiques après certaines outrances à la limite de l'islamophobie sur certains plateaux televisés.

Il s'agit de la première édition de cet évènement et l'association organisatrice indique déjà que des conférences de ce type seront organisés de manière régulière dans d'autres capitales à travers le monde.

Une première table ronde, intitulée "Islam et liberté de conscience" sera axée sur le questionnement "La diversité religieuse, y compris dans les sociétés à majorité musulmane, ne doit-elle pas être le fondement du monde contemporain et l’appartenance ou la non appartenance à une religion ne relève t-elle pas du libre choix de chacun ?"

Une autre portera elle sur le rapport entre "Islam et violence". Les intervenants devront répondre à la question de savoir s'il n'est pas "nécessaire que les Musulmans redisent haut et fort leur refus de donner une légitimité religieuse à toute forme d’atteinte à la vie et aux biens d’autrui, qu’elle relève du terrorisme ou de l’applications de peines caduques et contraires aux principes modernes de droits de l’Homme et de libertés individuelles, à l’instar de l’apostasie ?"

Conférence internationale de Paris les 26 et 27 février 2019 : Infos et inscription