Algérie - Aïd El Adha : prévention et sensibilisation sur les précautions lors du sacrifice du mouton (Kyste hydatique)
Le ministère algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, invite les citoyens au respect de certaines précautions lors du rituel du sacrifice du mouton, à l'occasion de l'Aïd El Adha, afin d'éviter "tout risque de contamination" du kyste hydatique, indique, dimanche un communiqué de ce ministère.
5 août 2019 à 10h26 par France Maghreb 2
Tout en soulignant que "la cérémonie du sacrifice réunit tous les facteurs propices à la diffusion" du kyste hydatique, le ministère de la Santé précise que les précautions à prendre sont liées au "contrôle" du mouton à sacrifier par un vétérinaire.
S'il s'avère impossible d'effectuer ce contrôle, il est recommandé d'"examiner avec précaution les abats et les autres viscères de la bête sacrifiée, afin de rechercher d'éventuels kystes ou vésicules (boules d'eau).
De même qu'il y a lieu de "bouillir ou brûler" les abats et autres viscères comportant des boules d'eau, de les "enterrer profondément sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas" et de "ne les jamais abandonner dans la nature".
Il est, en outre, conseillé aux personnes qui envisagent de sacrifier un mouton d'"éviter de donner les abats et autres viscères portant des boules d'eau à des chiens", est-il ajouté, notant que ces organes constituent "un réservoir de parasites".
"Ne pas jeter les abats parasités de la bête sacrifiée avec les ordures ménagères, ce qui peut constituer de la nourriture aux chiens errants", est-il également recommandé alors qu'"en cas d'élimination de la peau (toison) du mouton, il convient de la jeter dans les endroits prévus à cet effet".
Le ministère de la Santé attire, enfin l'attention sur la nécessité du respect des règles d'hygiène, consistant à se laver les mains "avant les repas et après avoir caressé un chien".
Le kyste hydatique ou "Hydatidose" est une maladie parasitaire, contagieuse, caractérisée par le développement chez l'homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d'un ver appelé "Tnia" ou "Echinococcus granulosus".